urc mondor


Unité de Recherche Clinique Henri Mondor

PREDEMPARK

Prédiction des troubles cognitifs chez les patients atteints de la maladie de Parkinson grâce à la mesure du métabolisme cérébral en TEP

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique d’évolution progressive et une source de handicap moteur (raideur, tremblement, etc.) et non moteur puisqu’elle peut provoquer des troubles du sommeil, du comportement ou encore des troubles cognitifs (mémoire, attention, orientation, etc.). Cette recherche a pour but d’identifier des marqueurs dans le cerveau qui pourraient permettre de prédire la survenue de troubles cognitifs dans les deux ans à venir. L’hypothèse est que ces marqueurs seraient visibles sur des imageries médicales plusieurs années avant le début des troubles cognitifs liés à la maladie de Parkinson.

Pour démontrer la présence de marqueurs dans la recherche proposée, nous allons réaliser deux imageries médicales : TEP et IRM.

La TEP (Tomographie par Emission de Positions) est une technique d’imagerie fonctionnelle, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse au fonctionnement du cerveau et repose sur l’injection, dans une veine du bras, d’un traceur (petite quantité de produit radioactif). Cette injection sera indolore et vous ne ressentirez aucun effet dû au produit injecté. La TEP réalisée dans cette recherche utilise un traceur appelé 18FDG qui permettra de suivre la consommation de glucose (c’est-à-dire de sucre) dans votre cerveau. Pour la réalisation de la TEP, vous devrez être à jeun 6 heures avant l’examen. Après l’injection du traceur, il vous sera demandé de rester au repos, assis(e) ou allongé(e), dans une pièce calme et peu éclairée pendant 20 minutes minimum. Vous devrez fermer les yeux 10 minutes et ne pas parler pendant toute la durée de la période de repos. L’examen sera réalisé environ 30 minutes après l’injection du traceur. Vous serez allongé(e) les bras le long du corps et resterez immobile sur une table d'examen qui se déplacera à l'intérieur de l'appareil afin de réaliser l'acquisition des images. La durée de l'examen sera de 15 minutes.

L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) du cerveau ou IRM cérébrale, d’une durée maximum de 60 minutes, ne nécessitera pas d’injection de produit de contraste. Nous vous demanderons, comme pour la TEP, de rester allongé(e) et immobile dans une machine partiellement fermée. Cet examen ne peut être réalisé si vous êtes claustrophobe ou si vous êtes porteur de matériel métallique dans le corps (éclats métalliques, pacemaker, prothèse ancienne). Votre médecin vérifiera avec vous que vous ne présentez pas de contre-indication à la réalisation de l’IRM.

Information patients

Dans le cadre de la recherche biomédicale à laquelle il vous est proposé de participer, un traitement de vos données personnelles va être mis en œuvre par l’AP-HP, promoteur de la recherche, et responsable de traitement, pour permettre d’en analyser les résultats. Ce traitement est nécessaire à la réalisation de la recherche qui répond à la mission d'intérêt public dont est investie l’AP-HP en tant qu’établissement public de santé hospitalo-universitaire.

A cette fin, les données médicales vous concernant seront transmises au Promoteur ou aux personnes ou partenaires agissant pour son compte, en France. Ces données seront identifiées par un numéro d’enregistrement. Ces données pourront également, dans des conditions assurant leur confidentialité, être transmises aux autorités de santé françaises. Les données médicales vous concernant pouvant documenter un dossier auprès des autorités compétentes, pourront être transmises à un industriel afin qu’un plus grand nombre de patients puissent bénéficier des résultats de la recherche. Cette transmission sera faite dans les conditions assurant leur confidentialité. Vos données pourront être utilisées pour des recherches ultérieures ou des analyses complémentaires à la présente recherche en collaboration avec des partenaires privés ou publics, en France ou à l’étranger, dans des conditions assurant leur confidentialité et le même niveau de protection que la législation européenne.

Vous pouvez vous opposer à tout moment à l’utilisation ultérieure de vos données auprès du médecin qui vous suit dans le cadre de cette recherche. Vos données ne seront conservées que pour une durée strictement nécessaire et proportionnée à la finalité de la recherche. Elles seront conservées dans les systèmes d’information du responsable de traitement jusqu’à deux ans après la dernière publication des résultats de la recherche. Vos données seront ensuite archivées selon la réglementation en vigueur. Le fichier informatique utilisé pour cette recherche est mis en œuvre conformément à la règlementation française (loi « Informatique et Libertés » modifiée) et européenne (Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD). Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, de limitation et d’opposition au traitement des données couvertes par le secret professionnel utilisées dans le cadre de cette recherche. Ces droits s’exercent auprès du médecin en charge de la recherche (identifié en première page du présent document) qui seul connaît votre identité.

Si vous décidez d’arrêter de participer à la recherche, les données recueillies précédemment à cet arrêt seront utilisées conformément à la réglementation, et exclusivement pour les objectifs de cette recherche. En effet, leur effacement serait susceptible de compromettre la validité des résultats de la recherche. Dans ce cas, vos données ne seront absolument pas utilisées ultérieurement ou pour une autre recherche.

Les prélèvements d’ADN seront conservés à la banque d’ADN et de cellules de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière du Pr Jean-Christophe CORVOL et de Sylvie FORLANI pendant une durée de 30 ans pour être réutilisés pour des recherches génétiques futures sur les maladies neurodégénératives, leurs diagnostics et leurs traitements. 

Le prélèvement de sérum sera conservé pendant 30 ans à la Plateforme de Ressources biologiques de l’Hôpital Henri Mondor, sous la responsabilité du Pr Bijan GHALEH-MARZBAN. A l’issue de la recherche, ces échantillons pourront être utilisés pour des analyses ultérieures non prévues dans le protocole pouvant se révéler intéressantes dans le cadre de la maladie de Parkinson en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques.

Vous avez la possibilité à tout moment de demander au médecin qui vous suit dans le cadre de la recherche, la destruction de ces prélèvements biologiques ou de vous opposer à toute utilisation ultérieure.

Les imageries (IRM et TEP) seront conservées au Centre d’Acquisition et du Traitement des Images (laboratoire du CEA à Orsay), qui va réaliser leur analyse pour la recherche. Ces imageries pourront être réutilisées à la fin de cette recherche dans le cadre d’autres recherches médicales ultérieures, sauf si vous vous y opposez. Dans ce cas, vous devrez en informer le médecin qui vous suit dans le cadre de la recherche.

En cas de difficultés dans l’exercice de vos droits, vous pouvez saisir le Délégué à la Protection des données de l’AP-HP à l’adresse suivante : protection.donnees.dsi@aphp.fr, qui pourra notamment vous expliquer les voies de recours dont vous disposez auprès de la CNIL. Vous pouvez également exercer votre droit à réclamation directement auprès de la CNIL (pour plus d’informations à ce sujet, rendez-vous sur le site www.cnil.fr).

Votre participation à cette recherche est entièrement libre et volontaire. Votre décision n’entraînera aucun préjudice sur la qualité des soins et des traitements que vous êtes en droit d’attendre. Vous pouvez vous retirer à tout moment de la recherche sans justification, sans conséquence sur la suite de votre traitement ni la qualité des soins qui vous seront fournis et sans conséquence sur la relation avec votre médecin.